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C'est fini ... pour ici !! Déménagement

Cet endroit aura été mon initiation au blog. Venu pour partager mes premiers poèmes, il n'y avait, à l'époque, pas d'intention d'aller plus loin. Pourtant le projet a muri et surtout l'écriture des livres, mon activité principale, a très largement avancé. Entièrement focalisé pendant des années sur le fait d'achever les premiers tomes, je reviens donc avec un projet plus abouti et qui sera jalonné de bien plus de partage et de communication. Mais cela ne se fera pas ici et pour me retrouver ce sera désormais à l'adresse suivante : L.J. Montignac Vous y retrouverez des nouvelles concernant la publication des 3 premiers tomes déjà écrits ainsi que sur l'avancement des prochains tomes (4 prévus). Mais aussi des articles de blog. ET SURTOUT, des inédits ainsi que les premières pages en accès libre du premier tome : L'âge des oublis

Mon « je » n’est plus moi

Peu importe combien j’ai pu être présent à vos côtés. A faire preuve d’écoute, de gentillesse et d’attention. De moi vous aviez la meilleur version. Et c’est bien elle que vous avez ignoré, rejeté. Je ne mérite pas votre amour, ni même votre simple affection. Vous avez fini par me le faire comprendre, tous sans exception. Je n’en suis pas digne, telle peut être la seule conclusion. Continuer avec celui que je suis serait une aberration. Je l’ai compris et essaie de faire taire toute ces attentes que j’ai pu avoir. Je l’ai compris et enfermé celui que vous ne vouliez voir. Il est caché et s’en est allé avec ses futiles espoirs. Je suis là et vivrai une vie sous votre étouffoir. Il n’y a plus rien à aimer. J’en suis fort aise et l’assume sans plus aucun émoi. Vous ne me donnerez rien mais au moins est-ce normal. Mon « je » n’est plus moi. Et gare à celles ou ceux qui voudraient atteindre mon âme, mon cœur. Je l’ai caché, enfoui, protégé. De moi, de lui, de vous. Ne le sortez pas de sa to...

Intensité

Oui, n’attendez aucunement de moi la banalité. Je ne conçois l’amitié qu’à travers l’intensité. Point final. Je laisse à d’autres le normal et la tranquillité. Que soit violemment rejetée l’idée même de la platitude et de la monotonie. Voilà une inclinaison bien en opposition avec mon envie de me sentir en vie. Car c’est bien de cela dont il s’agit et ce sur quoi j’écris ici sans mot assagi. N’attendez rien d’autre de moi qu’un engagement total dans ce qui nous lie ! N’aie pas peur, ce n’est que de l’amitié, rien de plus. Mais pour autant, en quoi cela devrait-il être avec retenue ? Ne nous enfermons pas dans un schéma restreint et convenu. Rien de conventionnel, aucune relation n’est pas faite pour être contenue. Fusionnelle et passionnelle est ce que je veux de notre relation. Que l’on crie, exulte, plaisante et levions nos verres à l’unisson. Que l’on danse, découvre, partage et échange en toute félicité. Que des rires éclatent sous la bénédiction de la complicité. Que l’on brouille...

Tant de soirées où je me suis échoué

Ils rient, se regardent, se relancent, plaisantent, s'apostrophent et s'exaltent. Ils sont tout simplement ensembles et se laisser aller sans aucune halte. Tandis que les heures passent et ne font que rendre plus exquise leur ambiance. Toujours plus de vie se dégage d'eux et de leur naturelle exubérance.   Tant de connivence dans leurs élans parfaitement amicaux mais d'autant plus tactiles. Des complices qui librement vivent leur appréciation en des gestes naturels et affectueux. Je les regarde sans échappatoire s'offrir mutuellement leurs instants merveilleux qui défilent. Tout à leur bonheur ils ont refermé leur cercle sans voir que je ne suis plus avec eux.   Devant mes yeux l'énième scène de compères partageant un moment de délectation. En dedans la désespérante répétition du sentiment exacerbé d'abandon et d'exclusion. Je leur hurle intérieurement de m'aimer, de me regarder, de m'accorder leur attention. Tout en moi...

Le trop plein des attachements sans fin

De tous ces cœurs vides, On entend les histoires sordides. Mais de nous, les cœurs pleins, Personne pour conter nos destins. D’une vie de tant de rencontres et d’autant de pertes. Je veux exprimer la pénombre et les douleurs secrètes.   Le cœur aimant, Accueille ce nouvel arrivant. Qui ne prend pas d’espace vacant Mais trouve sa place en ce lieu grossissant. Pour un amour épris, Et même ce simple ami, De toute relation qui uni, Le cœur en grossi. Mais le peut-il à l’infini ? Pour moi à qui le destin nous désuni ?   Emporté loin dans une autre ville, Ou abandonné pour des motifs puérils, Vous avez défilé dans ma vie malmenée, Et toujours vous en êtes allés.   Pour chacun, dans mon cœur, cette place accordée, Mais seul mes sentiments sont restés Pour chacun, cette affection Devenue sans objet à votre disparition.   Vous êtes tous partis mais les émotions sont toujours là. Le cœur a tant grossi mais plus per...