Le trop plein des attachements sans fin
De tous ces cœurs vides,
On entend les histoires sordides.
Mais de nous, les cœurs pleins,
Personne pour conter nos destins.
D’une vie de tant de rencontres et d’autant de pertes.
Je veux exprimer la pénombre et les douleurs secrètes.
Le cœur aimant,
Accueille ce nouvel arrivant.
Qui ne prend pas d’espace vacant
Mais trouve sa place en ce lieu grossissant.
Pour un amour épris,
Et même ce simple ami,
De toute relation qui uni,
Le cœur en grossi.
Mais le peut-il à l’infini ?
Pour moi à qui le destin nous désuni ?
Emporté loin dans une autre ville,
Ou abandonné pour des motifs puérils,
Vous avez défilé dans ma vie malmenée,
Et toujours vous en êtes allés.
Pour chacun, dans mon cœur, cette place accordée,
Mais seul mes sentiments sont restés
Pour chacun, cette affection
Devenue sans objet à votre disparition.
Vous êtes tous partis mais les émotions sont toujours là.
Le cœur a tant grossi mais plus personne autour de moi.
Et pour moi maintenant ?
Moi, Hypersensible égaré et abimé. Hyperémotif à l’attachement incontrôlé.
Moi pour qui la machine s’est emballée et dont le cœur a tant gonflé.
Au point qu’il menace d’exploser au milieu d’une âme déjà bien ravagée.
Il ronge de l’intérieur ce que je suis en travestissant ma personne, ma vie.
Ce qui fait moi il le fuit pour offrir à chacun ce que, eux, ont envie.
Alors à chaque rencontre je m’attache plus vite et plus fort.
Comme une urgence absolue à donner ce trop-plein qui me dévore.
Mais toujours la même fin de l’abandon un matin.
Et le cœur toujours plus douloureux, plus gros …. toujours plus plein.
Je le sens tout cet amour c’est certain.
J’en aurais pour tout le monde, pour chacun.
Mais enfermé et trop fort c’est malsain.
Et c’est moi qu’il abîme … c’est sans fin.
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